"De l'observateur Isabelle Waldberg espère qu'il recevra cette intensité, qu'il percevra la profondeur tactile à l'œil, les plans immédiats, le calme, la douceur d'un passage d'un point à un autre, mais aussi ce qui se brise et rompt ces rythmes : car la sculpture est un obstacle qu'il faut affronter dans l'ordonnancement des volumes, l'équilibre des masses et les modifications des contours dans la lumière."
Extrait de Le geste véridique
d'Isabelle Waldberg,
de Dominique Le Buhan.
Détail dans Catalogues
des expositions personnelles.
"En 1960, une exposition, organisée par Max Clarac-Sérou à la Galerie du Dragon, permit enfin de mesurer le chemin qu'elle avait parcouru dans ce que René de Solier, auteur d'une très dense étude sur elle à cette occasion, appela sa 'période novatrice'. Il faut noter la part prédominante prise par René de Solier dans la décryptation, jusqu'alors à peine tentée, de la sculpture d'Isabelle, et il n'est pas interdit de penser que sa connaissance approfondie de l'œuvre d'une autre femme sculpteur ait aiguillé ce critique infiniment perspicace vers les données les plus spécifiques."
Extrait de Isabelle Waldberg à l'entrée ou
à la sortie de son palais de la mémoire,
de Robert Lebel. Le détail des parutions
dans Livres illustrés.
"Ce qu'il reste de figuration dans une œuvre devenue, à partir des années quarante éminemment "irréaliste" jouera toujours sur le registre de l'ouverture et de la clôture, du voilement et de dévoilement, de l'intime et de l'obvie.
Obvie, l'architecture des choses, leur habitation, leur demeure ; intimes, les choses mêmes, leur délicatesse, leur secret. Comme si le corps n'était corps que par la vêture, l'écrin ; le visage visage par le beaume, le capuchon."
Extrait de Isabelle Waldberg, avec
et sans armure, Michel Waldberg.
Le détail des parutions
dans Monographies
et ouvrages généraux.